L'
histoire de l'Irak commence avec la
Mésopotamie (voir cet article pour l'histoire antique): la région abrite quelques-unes des plus anciennes civilisations du monde,
Sumer,
Assyrie,
Babylone.
Les vallées du Tigre et de l'Euphrate appartiennent ensuite à une succession d'empires qui lui sont étrangers : empires Perse achéménide, grec (Alexandre le Grand suivi des Séleucides), Parthes, Sassanides. À l'époque pré-islamique, cette région porte le nom de Khvarvaran, qui est une des provinces de l'empire Sassanide. Le nom Irak dérive du terme persan Erak, qui signifie "bas-Iran".
Conquis par les Arabes sous les Omeyyades, l'Irak est, un temps, le centre du monde musulman sous les Abbassides.
L'Irak redevient ensuite un champ de bataille entre les empires du Moyen-Orient, jusqu'à la conquête britannique en 1918, qui en fait un Etat souverain sous contrôle anglais.
L'Irak sous les empires musulmans
La conquête arabe
La Mésopotamie est une des premières régions conquises par les
Arabes musulmans au
VIIe siècle. Disputée entre les
Omeyyades et les
Alides, elle reste au pouvoir des premiers après la sanglante bataille de
Kerbala: c'est le point de départ de l'opposition entre
sunnites et
chiites.
L'âge d'or abbasside
L'Irak est ensuite le centre du
Califat abbasside de
Bagdad (voir article détaillé
Abbassides).
Affaibli par la révolte des esclaves Zanj au IXe siècle, le califat ne domine plus directement que l'Irak central et méridional. Le nord, autour de Mossoul, appartient à des émirs indépendants, Hamdanides puis Zenkides.
Le califat reste cependant le symbole de l'unité de l'islam sunnite. Les Turcs Seldjoukides lui rendent hommage, de même que la plupart des princes musulmans.
Le déclin
Ravagé par les
Mongols de Hülegü, puis par les
Turcs orientaux de
Timour, l'Irak perd son rôle central lorsque les derniers califes abbassides transfèrent leur résidence au
Caire.
Aux XVIe et XVIIe siècles, l'Irak est un champ de bataille entre l'Iran des Séfévides et l'Empire ottoman. Le premier renforce l'implantation du Chiisme autour des villes saintes de Kerbala et Nadjaf. Mais c'est le second qui reste maître du terrain, en s'appuyant sur les Turkmènes et les Arabes sunnites.
L'Irak, divisé en trois vilayets (Mossoul, Bagdad et Bassorah), est une portion plutôt pauvre et marginale de l'espace ottoman. Le détournement de la Route des Indes par les Portugais et les autres européens lui a fait perdre ce qui lui restait d'importance économique.
L'Irak disputé entre les impérialismes occidentaux
L'Irak, enjeu de la Grande Guerre
Dès le début du
XXe siècle, le
Royaume-Uni s'intéresse aux
vilayets de
Bagdad,
Mossoul et
Bassorah pour deux raisons essentielles: le pétrole et la sécurité de la
Route des Indes. L'
Allemagne, elle aussi, tente d'y étendre son influence par le chemin de fer Berlin-Bagdad.
Lors de la Première Guerre mondiale, l'Empire ottoman se range aux cotés de l'Allemagne et de l'Empire autrichien. En réaction, dès le 22 novembre 1914, les troupes britannico-indiennes du général Barret entrent à Bassorah (Basra). Les Britanniques favorisent en parallèle la révolte des Arabes en 1916, en leur promettant l'indépendance à la fin de la guerre.
Le 16 novembre 1916, le Britannique Sir Mark Sykes et le Français François Georges-Picot signent en secret les Accords Sykes-Picot par lesquels la France s'attribue la tutelle de la Syrie et du vilayet de Mossoul excepté Kirkouk et le Royaume-Uni le reste de l'Irak.
Le 11 mars 1917, les troupes britanniques entrent dans Bagdad. À la fin de la guerre, l'Irak ne passe pas sous administration directe du Royaume-Uni en raison des pressions américaines et de l'hostilité des populations. Les Britanniques passent par la Société des Nations pour obtenir le 25 avril 1920 un mandat pour administrer la zone (Conférence de San Rémo). Le 10 août, la Turquie, nouvellement créée sur les ruines de l'Empire Ottoman, signe le Traité de Sèvres qui l'oblige à reconnaître la perte de ses possessions arabes. Un Kurdistan autonome est également créé entre l'Est de l'Anatolie et le vilayet de Mossoul. La résistance de Mustapha Kemal empêche l'application du traité de Sèvres. Le traité de Lausanne accorde à la Turquie des frontières élargies vers l'Anatolie.
Un royaume sous influence
En août
1921, les Britanniques font monter
Fayçal ibn Hussein, un fils de Hussein ibn Ali,chérif de
La Mecque, sur le trône d'Irak sous le nom de Fayçal I
er. En
1925, le vilayet de
Mossoul est rattaché à l'Irak mettant fin au Kurdistan. Une constitution monarchique héréditaire est adoptée la même année. Mais dès
1920, le premier soulèvement anti-mandat est réprimé par des bombardements.
Le 15 octobre 1927 un énorme gisement de pétrole est découvert à Baba Gurgur près de Kirkouk. Les occidentaux fondent une compagnie, l'Iraq Petroleum Company (IPC) en remplacement de la Turkish Petroleum Company fondée en 1911 par les Britanniques, laquelle, après des négociations avec le roi Fayçal Ier, obtient une concession sur pratiquement tout le territoire du pays. De ce fait, l'IPC devient quasiment le seul partenaire international du jeune état.
Du royaume arabe à la république arabe
L'indépendance sous contrôle britannique
Le Royaume-Uni disposant ainsi d'un contrôle suffisant sur l'Irak, l'accord anglo-irakien du 30 juin 1930 remplace le haut-commissaire britannique par un ambassadeur. L'Irak devient alors officiellement indépendant même si la tutelle britannique est encore forte. Le Nationalisme arabe commence dès cette époque à se développer en particulier dans l'armée et débouche sur une tentative de coup d'état en 1936.
Le 8 juillet 1937, la Turquie, l’Irak, l’Iran et l’Afghanistan signent le Traité de Sa'dabad. Il prévoit entre autres une coordination de la lutte contre la « subversion » kurde.
L'Irak pendant la Seconde Guerre mondiale
Le
3 avril 1941, le coup d'État anti-britannique de Rachid Ali al Gaylani, met en place un régime républicain. Les soldats de Rachid Ali sont soutenus par la Syrie vichyste du
général Dentz qui leur livre ses propres armements pour combattre les Britanniques, et qui accorde à l'
Allemagne (à la demande de
l'amiral Darlan, et en application des
Accords de Paris non encore signés) une base permettant à la
Luftwaffe de les soutenir.
Le 1er juin 1941 les Britanniques reprennent le contrôle de Bagdad et rendent la régence à Nouri Saïd - leur éminence grise. Ils vont ensuite intervenir avec l'aide des forces françaises libres contre l'armée vichyste de Syrie-Liban qui venait d'aider leurs ennemis.
En 1948, l'Irak participe à la Guerre israélo-arabe de 1948-1949.
L'Irak dans l'après guerre
Dans le contexte de la
Guerre froide,
Nouri Saïd signe le
Pacte de Bagdad en février
1955 et se trouve ainsi lié au
Royaume-Uni. Dans le même temps, l'Égypte du
colonel Nasser qui a renversé la monarchie en
1952 choisit de rejoindre la sphère de l'Union soviétique. Le nationalisme arabe continue de grandir dans l'armée irakienne.
Le 14 février 1958, en réaction à la création de la République arabe unie regroupant l'Égypte et la Syrie, l'Irak et la Jordanie se fédèrent en « Union arabe de Jordanie et d’Irak ».
Une république tumultueuse
Le
14 juillet 1958, le
général Abdul al-Karim Qasim renverse le roi
Fayçal II et le régent
Abdul Illah. La famille royale est assassinée dans le palais et le Premier ministre
Nouri Saïd tente de s'échapper mais est abattu. Le nouvel État ne tarde pas à être bousculé par un conflit entre les partisans de Nasser (dont le général Kassem) et le
Parti Baas. Dès
1959, ce dernier tente un coup d'État dans lequel participe
Saddam Hussein. L'Union arabe de Jordanie et d’Irak est dénoncée et l'Irak se rapproche de la République arabe unie. En mars
1959, l'Irak se retire du
Pacte de Bagdad.
En septembre 1961, Mustafa al Barzani lance une rébellion dans le nord de l’Irak avec pour slogan « autonomie pour le Kurdistan, démocratie pour l’Irak ».
Le 9 février 1963, Abdul Karim Qasim est assassiné lors d'un nouveau coup d'État. Le Parti Baas prend le pouvoir. Le 18 novembre, Abdulasalam Arif prend le pouvoir en réprimant un nouveau soulèvement Baas. Saddam Hussein est emprisonné jusqu'à son évasion en 1966.
Le 29 juin 1966, un accord est passé avec le leader kurde Mustafa al Barzani et ouvre une perspective d'autonomie pour les Kurdes dans la future constitution.
Le 17 juillet 1968, les baasistes du général Ahmad Hasan al-Bakr encerclent le palais présidentiel et prennent le pouvoir le 30 juillet. Les Kurdes sont associés au pouvoir. Saddam Hussein est alors le numéro deux du régime et se charge d'organiser les milices baasistes qui vont réprimer les opposants nassériens et communistes.
En mars 1970, Le Parti Baas entérine la création d’une région kurde autonome et leur accorde certains droits. La langue kurde devient la seconde langue du pays, mais les Kurdes trouvent l'autonomie insuffisante.
En 1972, le traité soviéto-irakien établit des liens privilégiés entre l'Irak et l'Union soviétique. L'Irak conserve des relations avec la France.
En 1974, Mustafa al Barzani relance la révolte kurde soutenue par l'Iran et les États-Unis malgré la promulgation de la loi d'autonomie pour le Kurdistan le 11 mars.
En 1975, suite à une médiation algérienne, l'Irak et l'Iran signent les accords d'Alger qui mettent fin au soutien iranien à la révolte kurde. Celle-ci est alors réprimée dans le sang.
L'Irak de Saddam Hussein
Vice-président du Conseil de commandement de la Révolution depuis
1969,
Saddam Hussein remplace
Ahmad Hasan al-Bakr en
1979 à la tête de l'État lorsque celui-ci se retire pour raisons de santé.
Suite à la révolution islamique iranienne de
1979, l'
Irak redoute une révolte des
chiites du Sud du pays. Ces derniers ont toujours été dominés par la bourgeoisie sunnite même sous l'
Empire ottoman. 30 000 chiites sont déportés. Le
22 septembre 1980 la guerre est déclarée à l'
Iran officiellement au sujet de la frontière du
Chatt-el-Arab (delta du
Tigre (fleuve) et de l'
Euphrate). C'est la
Guerre Iran-Irak ou
première guerre du Golfe. Cette guerre sans résultat s'achève en
1988.
En 1983, la dictature bombarde à l'arme chimique plusieurs villages Kurdes du nord de l'Irak et renouvelle l'opération en 1988 sur la ville Kurde de Halabjah. Près de 6000 personnes décèdent et 100 000 Kurdes fuient vers la Turquie. L'arme chimique est également utilisée contre l'Iran sur la ville de Sardasht en 1987 et 1988. (Source : Le Monde, 10 juin 2005).
La Guerre du Golfe (1990-1991)
Malgré les ressources pétrolières, la
Guerre Iran-Irak a laissée l'économie irakienne en piètre état. À l'été
1990 l'Irak envahit le
Koweït sans penser que les
États-Unis réagiront. La réaction internationale provoque la seconde guerre du Golfe
(voir Guerre du Golfe (1990-1991)).
Le 28 février 1991, l'Irak accepte toutes les résolutions de l'ONU sans conditions. Dans la foulée, George Bush, président des États-Unis ordonne le Cessez-le-feu sans chercher à poursuivre la guerre jusqu'à Bagdad. La version officielle explique cet arrêt brutal en indiquant que le renversement du régime irakien n'était pas l'objectif. Une autre thèse indique que comme l'Irak avait montré sa capacité à envoyer des missiles Scuds sur Israël et qu'il disposait alors d'armes chimiques, le régime irakien aurait réussi à dissuader les alliés d'aller plus loin.
Les accords de cessez-le-feu sont signés à Safwan le 3 mars 1991.
L'entre deux guerres du Golfe
Article détaillé : .Dès le 5 mars 1991, les Kurdes au Nord et les chiites au Sud se soulèvent contre le régime largement incités à le faire par les alliés. Saddam Hussein réprime violemment ces soulèvements et reprend le contrôle des zones kurdes avant la fin du mois mettant fin au « Kurdistan libre » proclamé 15 jours plus tôt. Le 5 avril, l'ONU exige la fin de la répression contre les Kurdes et demande à Bagdad de faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire (résolution 688). Le 7 avril, les alliés organisent des parachutages de vivres pour aider les réfugiés kurdes fuyant la répression mais rejetés à la frontière turque (opération Provide comfort). L'Iran annonce également avoir recueilli près de 500 000 réfugiés irakiens mais déclare ne pas être en mesure d'en accueillir davantage. Le Croissant-Rouge turc achemine également de l'aide en Irak.
Le 28 avril, le régime organise de somptueuses cérémonies pour fêter le 54e anniversaire de Saddam Hussein et célébrer l'« Irak nouveau ». Le 3 mai, l'Irak demande un délai de 5 ans pour payer les réparations de guerre exigées par l'ONU.
À partir du 5 mai, les alliés commencent à protéger les Kurdes et la communauté internationale impose une zone interdite au survol créant ainsi de fait un embryon d'État Kurde.
À partir du 28 septembre, Saddam Hussein accepte finalement que les experts mandatés par l'ONU inspectent les installations de l'Irak pour détruire les armements non conventionnels et l'artillerie lourde. Dès le mois d'octobre, les premiers armements lourds sont détruits. Les inspecteurs de l'ONU resteront en Irak jusqu'en 1998.
Le 9 octobre, un accord est conclu entre les dirigeants kurdes et le gouvernement irakien après d'âpres combats dans la région de Kifri. Pendant 12 ans, l'Irak subit un Embargo aux conséquences catastrophiques (1,5 million de morts selon certaines sources) malgré le programme de l'ONU « Pétrole contre nourriture ».
Le Kurdistan autonome
Le
19 mai 1992, des élections sont organisées dans la région autonome Kurde, mais la région reste coupée en deux : une zone Nord sous contrôle du PDK
(Parti démocratique du Kurdistan) et une zone Sud sous contrôle de l'UPK
(Union patriotique du Kurdistan).
En avril 1993, des troupes iraniennes envahissent une partie de la région autonome et plusieurs milliers de paysans kurdes fuient devant l'artillerie. De même, les turcs envahissent la zone dite « de protection » en mars 1995 avec 35 000 hommes. Les ingérences turques se poursuivront plusieurs années.
Après de violentes confrontations avec l’UPK, le PDK demande en septembre 1996 l’aide des troupes irakiennes. L'UPK se trouve alors chassée d’Erbil, la capitale du Kurdistan d’Irak.
En septembre 1998, le PDK et l’UPK s'accordent sur la formation d’un gouvernement et d’un Parlement intérimaire au Kurdistan irakien ().
Les États-Unis adoptent en octobre 1998 l’Iraq Liberation Act qui prévoit un soutien de 97 millions de dollars à l’opposition irakienne, dont les partis kurdes, en vue de renverser Saddam Hussein.
Le 8 septembre 2002 : le PDK et de l’UPK signent un accord de paix et rélancent le « Parlement unifié » alors que Washington se prépare à envahir l'Irak.
La « troisième guerre du Golfe »
Article détaillé : Guerre en IrakLe 11 septembre 2001, les États-Unis subissent une vague d'attentats terroristes (voir attentats du 11 septembre 2001). Une coalition internationale chasse alors en 2002 les talibans du pouvoir en Afghanistan. Le gouvernement américain tente, fin 2002, de convaincre la communauté internationale qu'un lien existe entre les extrémistes islamistes d'Al-Qaida et le gouvernement irakien. Devant le doute, il présente des preuves - contestées - indiquant que l'Irak a reconstitué un potentiel d'armes de destruction massive. Devant le risque de Veto de la France ou de la Russie au Conseil de sécurité des Nations unies, une coalition réduite se forme pour envahir l'Irak et passe à l'action le 20 mars 2003. Cette Guerre en Irak officiellement achevée le 1er mai. En fait, si la résistance de l'armée régulière a été fort brève, la coalition est vite confrontée à une violence multiforme de factions et de groupes clandestins incontrôlables. Les attentats anti-américains, mais aussi anti-chiites, les actions des milices chiites et kurdes, le "maintien de l'ordre" exercé de façon brutale par les troupes américaines et par des unités de mercenaires, donnent l'impression d'un enlisement sans issue. Cependant, malgré l'échec électoral des Républicains américains en 2006, la volonté du président G. W. Bush de continuer le combat jusqu'au bout reste inentamée.
L'après Saddam Hussein
L'occupation des alliés
Suite à la guerre, le pays est occupé par la coalition. Depuis lors, des actions de la guérilla ne cessent d'avoir lieu à
Bagdad et dans "le triangle sunnite" formé par les provinces au Nord de la capitale.
En Mars 2004, quelques jours avant les élections espagnoles, une série d'attentats (revendiquée par des extrémistes islamistes) a lieu à Madrid. Le gouvernement Aznar, alors en place, accusant immédiatement ETA avant de se rétracter se retrouva confronté à son soutien à la guerre en Irak qui ne recueillait pas l'approbation du peuple. La cause évoquée par les terroristes était la présence espagnole en Irak. Durant les élections qui suivirent, quelques semaines après, le gouvernement José María Aznar est défait au profit de José Luis Rodríguez Zapatero. Ce dernier décida le retrait des troupes espagnoles de la coalition.
Vers l'indépendance ?
Le
28 juin 2004, le pouvoir a été remis entre les mains d'un gouvernement intérimaire, dirigé par
Iyad Allaoui.
Fin 2004, l'essentiel du pays est déclaré pacifié :
- le Nord habité par les Kurdes, est autonome depuis presque dix ans, et en paix, même si à ses marges (Mossoul et Kirkouk) des attentats ont lieu ;
- le Sud chiite est pacifié par les Britanniques et Polonais ;
- le centre sunnite du pays est encore le principal lieu d'attentats contre les forces irakiennes et l'armée américaine (voir par exemple Bataille de Falloujah).
En 2005, les attentats se multiplient, certaines villes sont parfois reprises par la résistance irakienne (Falloujah). Des journalistes et diplomates étrangers (y compris arabes) sont enlevés et exécutés par des membres déclarés du réseau Al-Qaida, un membre du parlement est même assassiné. Une crise à lieu entre les États-Unis et l'Italie, lorsqu'a la libération d'un otage italien, des militaires de l'armée US tirent sur la voiture de l'ex-otage et tuent l'agent secret italien ayant obtenu la libération.
La Pologne déclare en avril, retirer ses troupes en décembre 2005 au plus tard [#]. Les États-Unis annoncent également fin 2005 un retrait progressif de leurs troupes sans toutefois donner de dates. Courant 2006, malgré la défaite électorale du Parti républicain aux Etats-Unis, aucun plan de retrait n'a été décidé, et les désordres s'aggravent en Irak.
Depuis 2005, la plupart des membres de la coalition ont retiré leurs contingents, souvent symboliques (Hongrie, Singapour, Italie, etc.). En 2008, il ne restera plus sur le terrain que le corps américain, renforcé en 2007, le corps britannique, dont le retrait est envisagé, et 35 000 mercenaires à l'action de plus en plus critiquée.
Bibliographie